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Accès dans toutes les zones d'attente Accès dans la zone d'attente de l'aéroport de Roissy
Accès des associations habilitées dans les zones d'attenteDepuis la création de l'association, une des principales revendications de l'Anafé est l'accès permanent des associations en zone d'attente : Pour un accès permanent en zone d’attente, Plein Droit n° 55, décembre 2002 Actuellement il existe plusieurs accès: l'accès des associations habilitées à visiter les zones d'attente et l'accès permanent de l'Anafé depuis mars 2004 dans la zone d'attente de Roissy. Accès dans toutes les zones d'attente (Liste complète des zones d'attente en France)Le décret du 2 mai 1995 modifié par le décret du 31 mai
2005, organise le droit de visite de certaines associations membres
de l'Anafé en zone d'attente (une liste de 10 visiteurs par association).
Le décret du 30 mai 2006 a étendu la liste des associations habilitées ; cet accès était demandé par les associations depuis plusieurs années : Accueil aux médecins et personnels de santé réfugiés en France (APSR) ; Amnesty International, section française ; L'Association nationale d'assistance aux frontières pour les étrangers (ANAFE) ; La CIMADE ; France Terre d'asile ; Forum réfugiés ; Groupe accueil et solidarité (GAS) ; Le Groupe d'information et de soutien des immigrés (GISTI) ; La Ligue des droits de l'homme ; Le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP). Trois associations non membres de l'Anafé sont également habilitées à visiter les zones d'attente : Médecins sans frontières (MSF) ; Médecins du monde; la Croix-Rouge française.
L’arrêté du 27 mai 2009 fixant la liste des associations humanitaires habilitées à proposer des représentants en vue d'accéder en zone d'attente porte à 15 ce nombre en ajoutant le Collectif Respect et l'Ordre de Malte. L'Arrêté du 5 juin 2012 fixe la liste des 14 associations humanitaires habilitées à proposer des représentants en vue d'accéder en zone d'attente (NOR: INTV1222472A): le Collectif Respect n'est plus habilité à visiter les zones d'attente De longs contentieux pour obtenir ces habilitations • CE, 6 nov. 2000, no 214512, MRAP
Accès dans la zone d'attente de l'aéroport de RoissyL'Anafé a signé une convention avec le ministère de l'Intérieur en mars 2004 afin d'exercer une assistance auprès des étrangers non admis à l'aéroport de Roissy Charles de Gaulle. Cette convention expérimentale de six mois marque l'aboutissement des discussions engagées depuis plus de deux ans. L'Anafé a accepté de signer cette convention malgré les restrictions d'accès aux aérogares auxquelles elle sera tenue. En effet, des personnes sont maintenues dans des postes de police des différents terminaux de l'aéroport ; la convention prévoit la possibilité d'y accéder seulement 3 fois par semaine, accompagné d'un agent de la police aux frontières et en prévenant la veille. Cette permanence fonctionne grâce aux 15 bénévoles habilités à se rendre dans la zone de Roissy. Si vous désirez participer à cette action, vous pouvez vous renseigner en cliquant ici. Depuis sa création en 1989, l'Anafé n'a cessé de s'inquiéter de la détérioration des droits des étrangers aux frontières, notamment ceux des demandeurs d'asile. Elle a demandé, lors de la signature de cette convention, que les préoccupations rappelées dans le communiqué ci-dessous soient enfin prises en compte par les pouvoirs publics : Une présence associative à Roissy qui ne résout pas tous les problèmes (3 mars 2004). Depuis, l'Anafé a signé une nouvelle convention d'une durée
d'un an en décembre 2005.
Communiqués précédents sur l'accès des associations en zone d'attente
Accès des parlementaires dans les zones d'attenteLa circulaire du 2 janvier 2001 « visite des locaux des zones d’attente et des centres de rétention par les députés et sénateurs » (NOR/INT/D/01/00001/C) précise que cet accès est de droit et n’est soumis à aucune restriction de quelque nature que ce soit. Et que seul les parlementaires nationaux peuvent visiter les centres. La visite peut être effectuée en présence de plusieurs parlementaires. La circulaire ne prévoit pas d’obligation d’information préalable de la visite mais qu’ « il est souhaitable que le préfet et le parquet soient avisés aussi rapidement que possible de ces visites par les services de police ou de gendarmerie afin qu’ils puissent également y assister ou se faire représenter si l’un ou l’autre l’estime nécessaire » [...] Lire le guide des visites pour les parlementaires - mis à jour en juin 2007.
Le Médiateur de la RépubliqueLe 16 Septembre 2005, la France a signé le protocole facultatif à la convention des Nations Unies contre la torture. Sa ratification implique la mise en oeuvre d’un mécanisme national de prévention en charge du «monitoring » des lieux privatifs de liberté. Selon l’article 4, « Chaque État partie autorise les mécanisme... à effectuer des visites dans tout lieu placé sous sa juridiction ou sous son contrôle où se trouvent ou pourraient se trouver des personnes privées de liberté sur l’ordre d’une autorité publique ou à son instigation, avec ou sans son consentement exprès ou tacite. » Cette « surveillance » a pour objet de lutter efficacement contre la torture et les autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, sans pour autant remplacer les contrôles qui existent déjà au niveau national, européen ou international. [...] Il (le gouvernement) devra, dans un délai d’un an,mettre en place un mécanisme national de prévention qui sera chargé : -D’examiner régulièrement la situation des personnes
privées de liberté se trouvant dans les lieux de détention. [...]
Les zones d’attente sont contrôlées par : -Le juge des libertés et de la détention [...] Voir notamment Le chapitre V Consultations effectuées
par le médiateur de la République - page 27. Téléchargez le rapport du médiateur [pdf, 891kb] |
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