La police aux frontières de Pointe-à-Pitre viole une nouvelle fois le droit d’asile

Publié le 11 Mai 2022

Modifié le 30 Oct 2024



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C’est sans vergogne que la police aux frontières (PAF) a refusé, hier, de prendre en compte la volonté de demander l’asile de Carmen.

Alertée par l’Anafé de cette volonté, la PAF a considéré que le refoulement primait sur la protection internationale de cette ressortissante dominicaine. Carmen a été refoulée dans son pays d’origine à 10h15.

Ce n’est pas la première fois que la police aux frontières de Pointe-à-Pitre méprise sciemment le droit fondamental d’asile. Le mois dernier, elle avait refusé l’enregistrement de la demande d’asile de Stanley, ressortissant haïtien. Heureusement, suite à l’intervention de l’Anafé, sa demande avait été enregistrée et acceptée par le ministère de l’intérieur et Stanley avait été admis sur le territoire.

Le respect de la Convention de Genève et du principe de non-refoulement ne sont pas une option mais bien une obligation mise à la charge de l’administration. Il est temps que la police aux frontières de Pointe-à-Pitre respecte le droit international et le droit constitutionnel d’asile.

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